ACHETER UN BIEN IMMOBILIER ?

Conseil n°5  : ACHATER UN BIEN IMMOBILIER EN ASIE ? LA DESCENTE AUX ENFERS  !

Cette question qui soulève un problème essentiel, rejoint largement celle du mariage. En effet, une fois l’Occidental bagué, il voudra acquérir une maison, principal signe de réussite sociale. «  Ma femme, ma maison, ma voiture  »  : quelle belle photo à envoyer à la famille et aux copains restés au pays pour témoigner de sa réussite en Asie  ! L’épouse (et derrière elle sa famille, comme déjà souligné) sera bien évidemment favorable à l’achat et ne fera que vous encourager dans ce sens. L’entourage «  bien intentionné  », les «  amis  » prétendus et autres connaissances, feront de même et vous assèneront de multiples «  non-arguments  » et «  contre-vérités  » pour vous pousser dans la voie de l’achat. Ils vous diront qu’il faut acheter au plus vite, car les prix ne cessent de monter (les prix pour les Occidentaux, bien évidemment, car les locaux ne pourraient payer les prix proposés, en outre, sachez qu’en cas de revente, vous risquez bien de devoir revendre à un local, c’est-à-dire, à perte)  ; ils vous diront aussi qu’il n’y aura bientôt plus de terrains à vendre, une autre manière de vous pousser à franchir le pas (c’est étrange mais j’ai bien souvent entendu cette stupidité…)  ; ils vous diront encore que dans le «  petit paradis tropical  », on peut acheter bien moins cher qu’en Europe (c’est également généralement faux, car les terrains en vente que veulent acheter les Européens seraient généralement classés «  terres agricoles  » en Europe et ne vaudrait donc pas grand-chose, surtout depuis la crise immobilière). Quant aux matériaux de construction utilisés pour bâtir les habitations, ils sont généralement de très mauvaise qualité  ; les maisons construites avec de tels matériaux en Europe n’auraient pratiquement aucune valeur. Néanmoins, chaque année, des milliers d’Européens veulent acheter ou batir des propriétés en Thaïlande, au Cambodge ou encore, aux Philippines. Ils ignorent que LA LOI DE CES PAYS INTERDIT AUX EUROPEENS D’ACHETER DES TERRES A LEUR NOM  ! Malgré cela, les expatriés n’ont plus qu’une idée  : «  comment faire pour contourner la loi  ». Et cette idée devient bien vite obsessionnelle. Tous les subterfuges sont alors utilisés pour parvenir, en définitive, à…perdre son argent, en tentant d’acheter des propriétés, à l’encontre de la loi en vigueur.
Néanmoins, voici une présentation des principaux systemes d'achat utilisés :
- ACHAT AU NOM DE SA COMPAGNE. Cela revient à payer pour devenir esclave ou otage de son épouse (et de sa famille) après lui avoir offert une maison clé sur porte. 
- ACHAT AU NOM D'UNE SOCIETE LOCALE. C’est réalisable, mais il faut savoir que, selon les pays, un étranger, en Asie, ne peut pas détenir plus de 40 à 49 % des actions d’une société immobilière. Mais rien n’arrêtent les investisseurs qui mettent alors les actions restantes sur le nom de prête-noms. Une pratique bien évidemment illégale partout sur terre, mais qu’importe à notre expatrié candidat propriétaire dont l’optimisme béat domine désormais l’intelligence. Sachez qu’en Thaïlande, les autorités réagissent contre ces pratiques en demandant aux prête-noms de justifier l’origine de leurs fonds. Bref, une fois le pied mis dans cet engrenage, ce sera généralement le début d’une descente aux enfers. 
- Autre pratique, sans doute la moins litigieuse : le BAIL A LONG TERME, avec pouvoir général, signé par le propriétaire du terrain. Ce système reste toutefois incertain  : il est difficile de revendre un bail de ce type dans de bonnes conditions  ; le pouvoir général que vous signe le propriétaire du terrain peut être annulé  ; le propriétaire du terrain peut décéder, etc. 
- Il existe toutefois une exception qui, elle, tient la route, dans le domaine des achats de biens immobiliers en Thaïlande et aux Philippines. De fait, l’ACHAT D'UN APPARTEMENT DANS UN CONDOMINIUM peut s’y réaliser au nom du propriétaire européen, sous certaines conditions (ex.  : la majorité des appartements du condominium doit rester la propriété de nationaux). Sachez toutefois, pour ceux qui se seront mariés, qu’en cas de séparation ou de problèmes sérieux avec sa compagne, l’expatrié pourra être confronté à des tentatives de captation de bien.

 Pour tout complément d’information, n’hésitez pas à prendre contact avec moi, en m’écrivant ICI.

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    J'ai bien lu votre article et tout ce que vous dites dans cet article est juste.
    J'ai une relation avec une femme thaie et je ne suis pas marié pour les raisons que vous citez dans vos différentes articles.
    Par contre, concernant l'achat d'un condominium vous dites : "Sachez toutefois, pour ceux qui se seront mariés, qu’en cas de séparation ou de problèmes sérieux avec sa compagne, l’expatrié pourra être confronté à des tentatives de captation de bien.".
    Si un mariage a été réalisé avec un contrat "séparation de biens", pourrait-on encore rencontrer des difficultés lors du divorce concernant cet appartement?
    Cordialement,

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